Mystères de l’Apocalypse de Jean

Mystères de l’Apocalypse de Jean

Mystères de l’Apocalypse de Jean

Il manquait une véritable exégèse ésotérique de l’Apocalypse. Georges Bertin a osé « s’aventurer » dans l’univers johannique, d’avoir synthétisé les sources anciennes (juives, chrétiennes et même païennes) d’une « pensée paradoxale » qu’il explore grâce à une lecture « à plus hault sens », ancrée dans une véritable « perspective herméneutique » : nous sommes peut-être là, écrit Georges Bertin, en présence de la mise au jour par la voie symbolique de « choses enfouies depuis la création du monde » (René Girard), le texte de Jean nous ouvrant à comprendre un « noyau intérieur récurrent de vérités cachées ».L’anthropologue n’hésite pas à démontrer que les mystères de l’Apocalypse invitent à repenser la « marche des temps ».  Pour ce faire, sont convoqués des mythologues comme Jean-Charles Pichon, des ésotéristes comme René Guénon, des orientalistes comme Henri Corbin, des psychologues de la profondeur comme Jung, afin d’éclairer les lectures prétéristes, historiques, futuristes et eschatologiques du livre mythique. (L. Guillaud).

Les figures de Perceval

Les figures de Perceval

Les figures de Perceval

Le collectif les figures de Perceval, dirigé par Georges BERTIN, pour les éditions du Cosmogone et le CENA, va paraître. 
Il rassemble 18 auteurs.

S’interroger sur le sens de cette figure de Perceval, telle que le Moyen-âge nous l’a léguée et telle qu’elle trouve écho en nos esprits, en quoi elle nous provoque. Elle peut être interrogée d’abord comme porteuse d’une mythologie inhérente en ses sources et aussi, en tant que telle, comme production littéraire voire philosophique, ou encore être utilisée et replacée dans les contextes culturels de ses productions. Elle doit être aussi examinée telle qu’elle a été reçue et telle que nous la recevons car elle a affaire à l’humain en chacun de nous, et à notre humanité. Elle sollicite nos affects, nos représentations, nos imaginaires.

Vous pouvez -si cela vous intéresse- l’obtenir auprès de l’éditeur par souscription en suivant le lien suivant :  https://www.cosmogone.com/57-00-livres-en-souscription-les-figures-de-perceval

“You may say i’m a dreamer, but i’m not the only one”

“You may say i’m a dreamer, but i’m not the only one”

“You may say i’m a dreamer, but i’m not the only one”

“Ici n’entrez pas, hypocrites, bigots, Vieux matagots, marmiteux, boursouflés, Torcols, badauds, plus que n’étaient les Goths, Ou les Ostrogoths, précurseurs des magots, Porteurs de haires, cagots, cafards empantouflés. Gueux emmitouflés, frappards écorniflés, Bafoués, enflés, qui allumez les fureurs ; Filez ailleurs vendre vos erreurs. (…)” (Gargantua, chap. 54), 

François Rabelais

Georges Bertin, socio-anthropologue,
31 rue Proust, 49100 Angers.
Situation actuelle : retraité du CNAM-PDL, directeur de recherches en sciences sociales membre du GRECO CRI

Sociétés savantes:

  • Co président de l’association internationale de recherches scientifiques en Education (AFIRSE), jusqu’en 2013.
  • Membre du Conseil scientifique du GRECO CRI, de la Société internationale arthurienne, de l’ADMES, de Kairos, d’Influxus, des Amis de Gilbert Durand, de Modernités médiévales, président fondateur de CENA en 1973, aujourd’hui président d’honneur https://cena12.fr
  • directeur de recherches associé Laboratoire Processus, accompagnement, formation, UPPA, Pau, (2003…)
  • Conférencier, organisateur de colloques, journées d’études ouvrages collectifs et rencontres universitaires, essayiste.
  • Chevalier dans l’Ordre national du Mérite et dans l’Ordre national des Palmes académiques, médaille d’or de la Jeunesse et des sports, médaille de l’Année du patrimoine du Ministère de la Culture, prix Cadet Roussel 2017.

Parcours Universitaires:
– A l’Université de Caen, maîtrise et DEA en psychologie et Sciences de l’Education (1978-1984).
– À l’Université de Paris VIII Vincennes à Saint Denis: doctorat nouveau régime en Sciences de l’éducation de 1989, sous la direction de Mr. le professeur Jacques Ardoino: l’Imaginaire de la Fête locale.
– À l’Université René Descartes Paris 5 Sorbonne, Thèse d’habilitation à diriger les recherches universitaires en sociologie sous la direction de Mr. le professeur Michel Maffesoli, 1999: du mythe et de l’imaginaire à l’intelligence du social.

Vie professionnelle :

  • 1967-1969: Professeur d’enseignement général.
  • 1969-1971: Coopération en Algérie (professeur aux CEM Les Ouadhias et Boghni, Grande Kabylie).
  • 1971–1992: Directeur MJC et offices culturels Basse Normandie, France
    DEFA en 1974.
  • 1984-1992 : Chargé de cours à l’Université PARIS 8 Vincennes à Saint Denis et à l’Université de Caen.
  • 1989-1992: Membre du Conseil Economique et Social Régional de Basse Normandie,
  • 1988-1993 : Secrétaire général de l’Union Internationale Animation et Développement
  • 1992-1995: Directeur de l’Institut de Psychologie et Sociologie Appliquées à UCO Angers, professeur de sociologie de la culture et du développement local et directeur du laboratoire GRIOT.
    1995-1999: Vice-recteur de l’Université Catholique de l’Ouest, à Angers.
  • Février 2008: Directeur Général de l’Institut de formation et de recherches en intervention sociale au CNAM des Pays de la Loire à Angers (CNAM-IFoRIS). Chargé de cours à l’UCO, aux universités d’Angers et du Maine, intervenant conseil CAF 22.
  • Directeur du laboratoire CRAI: Cercle de recherches anthropologiques sur l’Imaginaire.
  • 2005-2007: Directeur du Centre d’Enseignement du Conservatoire National des Arts et Métiers d’Angers.
  • 2008-2016 : coordinateur de la recherche en science sociales du Conservatoire National des Arts et Métiers des Pays de la Loire
  • Directeur de la revue internationale francophone de sciences sociales en ligne (2006-2016) 90 000 connexions/an dans 140 pays https://www.espritcritique.fr
« Religiosités, séculières et sacré laïque », colloque les 15 et 16 octobre 2020 à Epinal

« Religiosités, séculières et sacré laïque », colloque les 15 et 16 octobre 2020 à Epinal

« Religiosités, séculières et sacré laïque », colloque les 15 et 16 octobre 2020 à Epinal

Dans le cadre du “Centre de recherches sur l’Imaginal et les imaginaires” en lien avec les Imaginales maçonniques et ésotériques d’Epinal, Georges BERTIN nous informe, qu’un colloque se tiendra du 16 au 18 octobre à Epinal en présentiel et en distanciel. 
Chacun pourra donc y assister en distanciel par la plateforme ZOOM  ( à télécharger d’abord). 
L’accès sera régulé par demi-journées et il est impératif, si vous en avez le loisir et l’intérêt, de vous inscrire en diffusion la ou les demi-journées choisies
pour assister en direct et suivre les débats
Les accès seront en effet régulés par demi-journée ( 100 personnes en distanciel maximum sur Zoom). Voir le programme ci-dessous, fonction de votre intérêt..
Pour plus d’informations suivre le lien : http://www.imaginales.fr

Ce colloque traitera des métamorphoses du religieux et du sacré en contexte laïque, notamment à partir de la notion de “religion séculière” développée par Eric Voegelin et Raymond Aron, mais aussi de “religiosité séculière” forgée par Albert Piette.

Pourquoi naissent ou semblent progresser, de nos jours, les religiosités séculières ?

Par quels mécanismes se diffusent-elles et à quels besoins répondent-elles ?

Faut-il y voir la preuve que l’homme continue d’être cet « homo religius » (pour emprunter à Mircea Eliade) qu’il a toujours été, et par conséquent insister sur un continuum ; ou doit-on plutôt envisager de manière disruptive la sécularité qui les sous-tend et qui semble dénaturer quelque peu le champ religieux tel qu’il se déploya pendant près de deux millénaires ?

La forme diffuse et flottante des religiosités séculières est-elle vraiment inédite, ou renoue-t-elle avec les formes antiques d’un religieux qui ne se laissait pas encore enfermer dans la cage d’acier des institutions ? Les religiosités séculières sont-elles aussi structurantes et fédératrices au plan intra-communautaire, pour nos contemporains, que les grandes religions monothéistes traditionnelles ?

La politique incarne-t-elle toujours un sacré laïque ?

Que traduit l’association apparemment paradoxale des sphères sacré et profane, telle qu’elle s’exprime dans les religiosités séculières et le sacré laïque ?

La multiplication de ces religiosités, leur caractère diffus, leur propension à gagner l’ensemble de la sphère profane, sont-ils le signe d’une vitalité du sentiment religieux ; ou, au contraire, cette fragmentation de référents communs, cette dissémination de cadres normatifs naguère rigides et qui renvoyaient à un Dieu clairement identifié sont-ils les symptômes d’une banalisation pathogène de la religion, d’une dilution anomique des éléments qu’elle portait naguère ?

Faut-il voir dans l’apparition d’un sacré laïque la marque d’une sacralisation de la vie profane, ou d’une profanisation de la notion de sacré ?

PROGRAMME

Jeudi 15 octobre 

  • 10h00 : Discours d’ouverture M. le Maire et Jacques Orefice
  • 10h15-10h30 : introduction par Alain Caillé (Président d’honneur), zoom

Aspects politiques

  • 10h30-11h15 : Blandine Kriegel « République et sécularisation du religieux »

Débat 15 minutes

  • 11h30-12h00 : Marc Lebiez « Un exemple de sécularisation du religieux : l’espérance selon Ernst Bloch »

Débat 15 minutes

Pause

  • 14h00-14h30 : Denis Fleurdorge « Le président de la République ou l’impossibilité dogmatique d’une séparation avec une certaine tradition religieuse »

Débat 15 minutes

  • 14h45-15h15 : Lauric Guillaud « La religion civile étasunienne, une originalité pérenne ? »

Débat 15 minutes

  • 15h30-16h00 : Laetitia Lacôte « La dignité humaine : une sacralisation de la personne au regard de son traitement juridique »

Débat 15 minutes

Traditions religieuses

  • 16h15-16h45 : Zuzana Bártová « La religion bouddhiste et les religiosités séculières dans la culture de consommation : contradictions ou parallèles »

Débat 15 minutes

Universalité et laïcité, regard décalé

  • 17h00-17h30 : Georges Bertin co-directeur « Rabelais, sacré laïc ! »

Vendredi 16 octobre 

Religiosités séculières

  • 10H00-10h45 : Jean-Paul Willaime « Sacralisations séculières et désacralisations religieuses. Une sécularisation paradoxale ? »

Débat 15 minutes

  • 11h00-11h30 : Damien Karbovnik « Le roman de développement personnel est-il une forme de religiosité séculière ? »

Débat 30 minutes

Pause

  • 14h00-14h30 : Bertrand Méheust « les soucoupes volantes, une nouvelle religiosité ? »

Débat 15 minutes

  • 14h45-15h30 : Céline Bryon Portet, co-directrice « La franc-maçonnerie, une religiosité séculière ? »

Débat 15 minutes

  • 15h45 16h15 : Franck Damour « Le transhumanisme comme religiosité séculière : une controverse révélatrice »

Débat 15 minutes

  • 16h30 : Alain Caillé (Président d’honneur)

17h00 : Discours de clôture, Stéphane Wieser et Jacques Oréfice

Direction scientifique
Directrice : Céline Bryon-Portet, professeur des universités en sociologie
Co-directeur : Georges Bertin, directeur de recherches en sciences sociales

Président d’honneur
Alain Caillé, professeur émérite

Comité d’organisation
Professeur Céline Bryon-Portet et Docteur Jacques Oréfice, président des IME.
Stéphane Wieser, directeur du Festival des Imaginales d’Epinal et directeur des Affaires culturelles de la Ville d’Épinal.

Comité scientifique
Jean-Pierre Brach, directeur d’études (École pratique des Hautes Études, Paris, France)
Yves Chevalier, professeur des universités émérite (Université de Bretagne Sud, France)
Panagiotis Christias, maître de conférences (Université de Chypre, Chypre)
Beaudouin Descharneux, professeur des universités (Université Libre de Bruxelles, Belgique)
Florence Dravet, professeur des universités (Université catholique de Brasilia, Brésil)
Stéphane Dufour, professeur des universités (Université de Lorraine, France)
Denis Fleurdorge, maître de conférences HDR (Université Paul Valéry – Montpellier 3, France)
Bernard Gagnon, professeur des universités (Université du Québec à Rimouski, Canada)
Piero Galloro, professeur des universités (Université de Lorraine, France)
Fatima Gutierrez, professeur des universités (Université autonome de Barcelone, Espagne)
Rachid Hamadouche, professeur des universités (Université d’Alger 2, Algérie)
Denis Jeffrey, professeur des universités (Université Laval, à Québec, Canada)
Véronique Liard, professeur des universités (Université de Dijon, France)
Antigone Mouchtouris, professeur des universités (Université de Lorraine, France)
Jean Martin Rabot, professeur des universités (Université de Minho, Braga, Portugal)
Jean-Bruno Renard, professeur des universités émérite (Université Paul Valéry – Montpellier 3, France)
Franck Renucci, maître de conférences (Université de Toulon, France)
Annamaria Rufino, professeur des universités (Université de Naples – Luigi Vantivelli, Italie)
Sylvain Wagnon, professeur des universités (Université de Montpellier, France)

Les sympathisants franc-maçons se voient offrir un numéro de  Renaissance Traditionnelle

Les sympathisants franc-maçons se voient offrir un numéro de Renaissance Traditionnelle

Les sympathisants franc-maçons se voient offrir un numéro de Renaissance Traditionnelle

Clichy, le 26 avril 2020,

Chers abonnés, correspondants, lecteurs ou sympathisants de la Revue Renaissance Traditionnelle,

Les évènements survenus depuis l’automne dernier ont un peu retardé la parution de notre n°195-196, dont la publication va clore l’année 2019, et qui est maintenant prêt.

En cette période d’activité très réduite, où nous avons quelque peine à nous procurer des lectures, l’impression et l’expédition préalables de notre Revue – impossibles pour le moment – retarderaient considérablement l’accès au passionnant contenu que nous vous proposons. His Grace the 1st Duke of Wharton et Monsignor Cagliostro n’attendent pas! Mais rassurez-vous, c’est en langue française…

C’est pourquoi nous avons pensé qu’il vous serait agréable de recevoir – à titre tout à fait exceptionnel – ce n°195-196 par voie électronique, sous forme pdf, (en cliquant sur l’image ci-contre “Télécharger le n° gratuit“) quitte à disposer de l’exemplaire “papier” dans quelques semaines, en un temps plus propice. Vous pourrez ainsi en lire le contenu en toute tranquillité, 152 pages au lieu des 120 pages de rigueur pour nos numéros doubles.

Nous profitons de cette occasion exceptionnelle pour procéder à une diffusion très large, qui dépasse amplement le rayon de nos seuls abonnés, qui bénéficieront néanmoins seuls d’un exemplaire sous forme traditionnelle…

Le Comité de Rédaction réuni (virtuellement) vous souhaite bonne lecture.

LE SACRE : Actualité, Désacralisations, Actualisation

LE SACRE : Actualité, Désacralisations, Actualisation

LE SACRE : Actualité, Désacralisations, Actualisation

Perspectives théoriques
Qu’est-ce que le sacré ? – Paul Verdier
Actualité du sacré -Georges Bertin
Permanence existentielle -Philippe Roy

Socialité du Sacré
L’ensauvagement du sacré – Denis Jeffrey
Le retour du dieu danseur -France Schott-Billmann
L’autre Mont Saint Michel -Grégory Moigne

Arts et littérature
La contemporanéité du sacré dans les arts -Raffaele Federici
La littérature populaire comme résistance à la désacralisation du monde -Lauric Guillaud
Déchristianisation et re-sacralisation du Graal au cinéma -Justine Breton

22.00 € /. Commander

Selon certains chercheurs, l’avènement de la modernité aurait signé un recul des formes symboliques et du sacré. Le « logos » aurait ainsi définitivement chassé le « mythos » de nos sociétés prétendues rationalistes et matérialistes, et nos existences seraient prises dans un inexorable mouvement de désacralisation. De fait, nombre de figures, d’objets, de pratiques et d’institutions que l’on considérait jadis avec un mélange de respect, de crainte et de fascination, sont aujourd’hui banalisés, voire parfois frappés du sceau de la dérision. Ainsi en est-il des figures politiques, qui après avoir été révérées en tant que manifestations sensibles d’un corps immortel – divin ou souverain – en la personne du roi (Marc Bloch, Les Rois Thaumaturges, Ernst Kantorowicz, Les Deux corps du roi…), puis après avoir bénéficié d’une certaine considération jusqu’à la fin du XXe siècle, se sont trouvées quotidiennement raillées par les comiques, ravalées au rang de marionnettes et ridiculisées, comme dans le Bebête Show et les Guignols de l’info. Dans une certaine mesure, la famille, le mariage, la religion ont également perdu une part de leur sacralité. A l’inverse, pour une tradition sociologique affirmée dont le Collège de Sociologie fut un précurseur dans les années 30, le sacré s’actualise de façon constante, il est matrice de communication entre les êtres et participe de la formation d’êtres nouveaux, manifeste, par exemple, dans les sacrifices, les fêtes, et maintenant dans les communications numériques, etc.

Ainsi, quand d’anciennes figures du sacré resurgissent sous une autre forme (la chevalerie en est un bon exemple), de nouvelles sacralités apparaissent. La nation, le progrès, la science, ont tour à tour été érigés en véritables mythes des temps modernes. Quant à cette ère, que d’aucuns qualifient de postmoderne, elle paraît bien drainer son lot d’icônes et de figures vénérables (Lady Di, certaines stars de la pop musique), et renouer plus profondément avec un religieux diffus, exprimant une quête de sens : Nouvel Âge, sectes millénaristes, mouvements ésotériques, spiritualités laïques en tous genres ne cessent de se développer et de dessiner les contours d’un sacré certes protéiforme, mais résolument prégnant en ce début du XXIe siècle. Car s’il participe de la refondation du lien social, il peut également être le lieu du retour des dieux les plus violents.

Entre l’expansion des figures du sacré à l’ère numérique et sa contraction en groupuscules ou communautés électives, ce numéro se propose d’étudier ce double processus de désacralisation et de re-sacralisation, d’en expliquer les causes, d’en souligner les ambiguïtés, d’en définir les modes d’expression diversifiés. Il s’interroge sur les raisons de cette profonde plasticité du sacré, de sa permanence derrière d’incessantes reconfigurations, et s’efforce de comprendre ce que traduisent ses mutations actuelles. Pour cela, une approche pluridisciplinaire a été privilégiée (mythologique, historique, sociologique, anthropologique, philosophique…), explorant des domaines aussi variés que la politique, les organisations religieuses ou parareligieuses, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (jeux vidéos et en ligne), les oeuvres artistiques et littéraires, les productions cinématographiques et télévisuelles… Elle a ainsi cherché à mettre en évidence « nombre des manifestations de l’existence sociale où se fait jour la présence active du sacré » (Collège de sociologie).

Georges Bertin
et Cécile Bryon-Portet